Le calme avant la tempête...

Septembre 2000, rentrée des classes ; Léa entre en 3ème année chez Mr D, chez lui aussi le contact se fit tout de suite, Cloé étant déjà passé dans sa classe. Léa était super contente d’avoir un homme comme instituteur. Cloé entrait en 6ème et terminait ses primaires, Thomas approfondissait sa 5ème secondaire en humanités sportives et Julie entrait en dernière année section arts, déco. Pour eux aussi, la vie n’avait pas été simple ces dernières années mais nous avions des enfants supers (et avons toujours) qui essayait de faire du mieux qu’ils pouvaient. Notre fils, Thomas, était le plus sensible et n’aimant pas trop étudier au départ, était tout fait en décrochage scolaire. Il nous disait ne pas savoir étudier en sachant sa petite sœur malade. Que lui répondre ? Que nous le comprenions, que la situation n’était pas facile et que nous ne pouvions lui assurer la guérison de sa sœur. Thomas commença, à ce moment un traitement anti-dépresseur ainsi qu’une thérapie chaz le Prof S. Les frères et sœurs ne sont pas malades mais leur souffrance est grande et ils doivent continuer à vivre leurs vies d’enfant, d’ado tout en sachant que tout peut basculer en un moment…..et avec le recul, je constate que chez les miens cela a laissé des traces….

J’avais repris mon travail à temps plein et nous nous activions, mon mari et moi à ce que tout tourne dans notre petite famille ! Travaillant à 50km de notre domicile, tout devait être très organisé …..

Léa allait mieux, avec l’aide de son pédopsy, elle progressait dans le bon sens et tout doucement nous arrivions à la fin de son traitement d’entretien. Nous étions au début de l’année 2001 et Léa pu arrêter les chimiothérapies en conservant uniquement le Bactrim, antibiotique donné préventivement ainsi qu’un antiviral, le Zovirax, pendant une période 3 mois. L’injection d’Imap serait conservée encore quelques temps.

Léa, tout à fait intégrée dans sa classe, continuait son année scolaire avec facilité. Le train-train avait repris son chemin et notre puce se préparait à partir juste après les vacances de Pâques en classe de mer.

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